Ce n'est pas la première chose que l'on retient de lui, et pourtant : Jacques Chirac, décédé à l'âge de 86 ans, fut un abolitionniste fervent, un adversaire résolu de la peine de mort. Il a toujours regretté que Valéry Giscard d'Estaing, dont il fut le Premier ministre et qui ne cachait pas en privé son « aversion » pour la guillotine, ait raté ce rendez-vous avec l'histoire. Il fit partie des 37 députés de droite qui, le 18 septembre 1981, à l'Assemblée nationale, approuva le projet de loi « portant abolition de la peine de mort » défendu par le garde des Sceaux Robert Badinter, adopté lors du vote final par 363 voix contre 117.Élu président de la République, il prit une part active au combat pour l'abolition universelle de la peine capitale. À la faveur de l'ouverture du 1er congrès mondial contre la peine de mort, organisé en 2001 à Strasbourg, Jacques Chirac, qui terminait alors son premier mandat, adressa ce message aux organisateurs : « Il faut mener ce combat avec détermination et conviction. Car nulle justice n'est infaillible et chaque exécution peut tuer un innocent. Et que dire de l'exécution de mineurs ou de personnes souffrant de déficience mentale ? Jamais la mort ne pourra constituer un acte de justice, rien ne peut la légitimer. J'en appelle à l'abolition universelle de la peine de mort, dont la première étape serait un moratoire général. »Révision constitutionnelleÉpouvanté à l'idée qu'un de ses...
Jacques Chirac, l'autre abolitionniste
information fournie par Le Point 28/09/2019 à 16:10

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